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1. |
La Lune Brille
03:45
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Me promenant sous les réverbères d’une petite rue du centre-ville
J’observe les regards amers des tristes passants qui défilent
Tout le monde se fait la gueule, on se croise des regards de dédain
De mépris, de rage ou d’orgueil, en tout cas rien qui ne fasse du bien
Je me promène dans la ville, j’observe autour de moi,
Et la foule qui défile ne brille pas par sa joie,
Les gens n’ont pas bonne mine et reflètent la peur
D’un monde qui les domine et qu’ils ne comprennent pas
L’homme est triste et l’exprime malgré́ lui
C’est sur les belles bouilles mélancoliques des passants de ma ville que je le lis
L’homme est triste et nous le fait savoir
Obtenir un beau sourire d’un regard, c’est de plus en plus rare
La lune brille, je vois qu’elle pleure
Car de là haut, elle voit tout
La terre crie, j’entends qu’elle meurt
Car elle est marchée par des fous
Mais l’homme a oublié́ que c’est beau la terre, que c’est beau la vie
Que tout n’est pas que misère et que tout n’est pas qu’ennui
Il y a la beauté́ de la nature, il y a les forêts, il y a la verdure
Tout est là loin de la démesure qui peut rendre l’âme d’un homme pure mais
L’homme est triste et l’exprime malgré́ lui
C’est sur les belles bouilles mélancoliques des passants de ma ville que je le lis
L’homme est triste et nous le fait savoir
Obtenir un beau sourire d’un regard, c’est de plus en plus rare
La lune brille, je vois qu’elle pleure
Car de là haut, elle voit tout
La terre crie, j’entends qu’elle meurt
Car elle est marchée par des fous
La lune brille, je vois qu’elle pleure car de là haut elle voit tout
Toutes les souffrances, Toute les douleurs. Du monde, l’expression du dégoût
Toute cette haine qui brise les cœurs, détruit les âmes et sans tabous
La lune l’absorbe et elle en pleure,
Une lune sommeille en chacun de nous
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2. |
Bâtir
04:08
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Mon but avant que de moi, « la » vie n’en ait assez
C’est « de » laisser « du » positif sur « le » chemin tracé
Mon ego par défaut laisse trace entre les lignes
Pour que les petits gosses d’un autre âge s’indignent
Besoin d’exister. De façon spontanée, je voudrais que
Tout le monde se souvienne de moi
Je veux incruster mon œuvre dans le tronc de la postérité
Je ne veux pas partir dans le mépris mais plutôt marquer les émois.
Bâtir pour détruire. Le temps écrit le poème de l’oubli
Venir pour partir. Chaque jour le jour prend la place de la nuit
L’érosion sur la pierre et c’est histoire qu’on perd
Même gravés dans la roche, les écrits finissent à la mer
Non rien n’est figé. Non ! Je profite de ma chance
Je conjugue ma vie jusqu’à l’échéance
Présence « d’ » ego inscrit en ma personne
Je fais pas partie « du » décor mais des choses qui raisonnent
Je veux qu’on entende ma voix à travers les années
Même si (oui je le sais que) à la fin tout disparaît
J’ai besoin de reconnaissance, d’exister c’est ma façon
C’est chanter pour toi qui me procure satisfaction
Ma seule mission sur terre: t’offrir des vibrations
Tes applaudissements, le plus beau retour de cette action
Je comprends les jeunes qui écrivent leur nom sur les murs
Participez ! Apposez donc vos signatures
Exister: transmettre ce qui vient du fond
S’exprimer: se vider de ses frustrations
Épater: dans la galerie laisser une trace
Jusqu’à ce que la lumière se déplace
Bâtir pour détruire. Le temps écrit le poème de l’oubli
Venir pour partir. Chaque jour le jour prend la place de la nuit
L’érosion sur la pierre et c’est histoire qu’on perd
Même gravés dans la roche, les écrits finissent à la mer
Non rien n’est figé. Non ! Je profite de ma chance
Je conjugue ma vie jusqu’à l’échéance
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3. |
J'ai Peur
05:09
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Je me retrouve en face du treize des maisons de cette rue si sombre pour esquiver le faciès qui longeait les numéros paires
je me sentait faible face à la vision de cette imposante ombre qui m’inspirait la crainte car elle transpirait la galère
Quand je prends du recul et que j’analyse mes manières, de ma traversée du bitume je ne tire que mauvaise augure
J’ai préféré (distance !) le retranchement dans ma tanière. Évitant l’affrontement dont je ne connaissais la texture
L’effroi veut me vaincre, il me ronge, il me range. C’est étrange
Il trouble mes pensées. Vulnérabilité !
L’odeur de la crainte, sans raffinement proposé, à l’excès
M’empêche d’inhaler le parfum de ma paix
J’ai peur, l’ombre et la profondeur, j’ai peur
La maladie, la guerre, la haine, la violence et ta dégaine. J’ai peur !
J’ai peur, l’échec et les erreurs, j’ai peur
La pauvreté, le temps qui passe, tout ce qui se décide à ma place. J’ai peur !
Je suis l’otage de cette peur que je m’inflige. Elle est mon ancre, elle est un grand mur que j’érige
Au carrefour de mes décisions, elle est à l’orange. Elle est l’obstacle à l’horizon, le frein qui se déclenche
Elle est la moiteur qui fait glisser ce que j’ai mis dans mes mains. Une frontière m’interdisant de m’en aller plus loin
Elle est l’orage qui m’oblige à rebrousser les chemins. Elle est la porte fermée vers l’aventure que j’ai besoin de vivre, de vaincre, de perdre ?
J’ai peur, l’ombre et la profondeur, j’ai peur la maladie, la guerre, la haine, la violence et ta
J’ai peur, l’ombre et la profondeur, j’ai peur
La maladie, la guerre, la haine, la violence et ta dégaine. J’ai peur !
J’ai peur, l’échec et les erreurs, j’ai peur
La pauvreté, le temps qui passe, tout ce qui se décide à ma place. J’ai peur !
J’ai peur de faire les mauvais choix, je m’en tiens donc à ceux qui s’imposent
J’arrive à rien sortir de moi, et c’est pour ça que je m’ankylose
Je voudrais faire péter mon ego avec mes notes, avec ma prose
Je suis l’otage de cette peur, pour que ça change il faut que j’ose
Pisser contre le vent, inverser le sens du mouvement, lever l’ancre et casser les murs, partir à la guerre sans armures
L’effroi veut me vaincre, il me ronge, il me range. C’est étrange
Il trouble mes pensées. Vulnérabilité !
L’odeur de la crainte, sans raffinement proposé, à l’excès
M’empêche d’inhaler le parfum de ma paix
J’ai peur
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4. |
Le Mal du Pays
02:25
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Quand les princes du port gardent en main le sort, ami
Des milliers d'exilés malgré le mal du pays
Quand tu rêves la nuit, exilé de ton île
N’entends-tu plus ces cris, ces rumeurs de ta ville
Les musiques dans les cours, les jazzeries des commères
Les enfants de Carrefour et les vagues de la mer ?
Toi, tu traînes ta vie et ton mal du pays, ami
Le long de ces hivers tellement loin de la mer
Reviendras-tu là-bas chanter la liberté
Pour que meurent les rois qui l'avaient trafiquée
Pour que chantent à nouveau les espoirs de ton île ?
Quand tu rêves à chez toi, n'entends-tu plus ces voix, ami
Qui criaient dans la nuit en fuyant les soldats
Les accords de mitraille, les rumeurs de bataille,
Les violons de la peur qui font grincer le cœur
Les cagoules dans la nuit accompagnées de cris
De familles séparées de leurs fils bien-aimés ?
Toi, tu traînes ta vie et ton mal du pays, ami
Le long de ces hivers tellement loin de la mer
Reviendras-tu là-bas chanter la liberté
Pour que meurent les rois qui l'avaient trafiquée
Pour que chantent à nouveau les espoirs de ton île ?
Pour que chantent à nouveau les espoirs de ton île ?
Pour que chantent à nouveau les espoirs de ton île ?
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Simon Danhier Mons, Belgium
Une chanson de Simon, c’est comme un album photo qu’on parcourt en famille avec nostalgie, en évoquant les souvenirs
d’antan, passant des éclats de rire aux larmes en un instant. Le temps s’arrête pour contempler les stades de la vie, constater le monde, ses failles et ses vertus. Simon raconte les joies, les peines, les vies que l’on mène et ça transpire l’espoir.
Libre et sans conclusion
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